Semaine européenne de la vaccination

Vaccination, vous êtes à jour ?

Stand d’information sur la vaccination et vaccinations gratuites sur place pour tous.
Les mineurs doivent venir accompagnés Pensez à votre carnet de vaccination.

25 avril 2024 de 10h00 à 16h00
sans RDV
salle Brêche – rue de la Brêche MER 

Pour tous renseignements contacter le 02 54 55 67 69

À l’occasion de la semaine européenne de la vaccination (SEV) qui se déroulera du 22 au 28 avril 2024, le ministère en charge de la santé, Santé publique France et l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire se mobilisent avec l’ensemble des professionnels de santé de la région pour mieux faire connaitre les enjeux de la vaccination et encourager la vaccination qui demeure le moyen de prévention le plus efficace pour se protéger contre certaines infections graves, et pour diminuer le risque d’épidémie.

Lors de cette semaine, des actions sont proposées au public, avec cette année pour thématique l’aller-vers.

« L’objectif de l’aller-vers est de favoriser l’accès à la vaccination au plus grand nombre. Organiser des actions de rattrapage vaccinal, d’information et de sensibilisation ou encore permettre une meilleure identification des lieux de vaccination », précise Clara de Bort, Directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire.

La Semaine européenne de la vaccination invite ainsi à rappeler que certaines maladies sont devenues rares et ont même disparu grâce aux vaccins. Afin d’éviter le retour de ces maladies, il est crucial de maintenir des taux de vaccination élevés.

L’aller-vers : La vaccination accessible à tous

Avec 86.3 % d’adhésion à la vaccination, la région Centre-Val de Loire figure parmi les 3 régions dont l’adhésion est la plus élevée (baromètre santé 2021). Afin de permettre un accès facilité à la vaccination, il est plus que jamais primordial de rendre la vaccination accessible à tous afin que chaque personne puisse bénéficier du schéma vaccinal adapté à sa situation.

Qui peut vacciner ?

L’un des leviers, pour faciliter l’accès à la vaccination, est l’augmentation du nombre d’effecteurs de la vaccination. Les professionnels qui peuvent prescrire et vacciner toute l’année pour les vaccinations recommandées en France sont : les médecins, les pharmaciens[1], les infirmiers[2]  et les sages-femmes (femmes enceintes, entourage de la femmes enceinte et mineurs).

Permettre l’accès à tous à la vaccination, c’est aussi avoir une attention particulière pour les publics les plus éloignées du soin, notamment, en favorisant la réalisation d’actions d’aller-vers au plus près des publics concernés (structures d’hébergement, actions organisées dans les quartiers « politique de la ville »…).

La vaccination en milieu scolaire

La mobilisation en faveur de la promotion de la vaccination contre les HPV correspond à un enjeu majeur de santé publique.

Chaque année en France, environ 6 400 nouveaux cas de cancers sont causés par les papillomavirus humains. Si les femmes sont les principales victimes de ces cancers (2 900 cancers concernent le col de l’utérus), plus d’1/4 d’entre eux atteint également les hommes.

La vaccination contre les infections à HPV prévient jusqu’à 90 % des infections HPV à l’origine des lésions précancéreuses et/ou des cancers (col de l’utérus, vulve, vagin et de l’anus).

Bien qu’en progression notable depuis 2019, la couverture vaccinale contre les infections à papillomavirus humains (HPV) reste insuffisante en France, au regard des objectifs fixés par la stratégie décennale de lutte contre les cancers (80 % en 2030).

Proposée depuis la rentrée scolaire 2023 à tous les élèves de 5e des collèges publics et privés volontaires de la région, la campagne de vaccination HPV a permis de vacciner 5 500 élèves au cours du 2e semestre 2023 et permetdepuis le 9 avril dernierpour les parents qui le souhaitent l’injection des rappels des autres vaccinations recommandées pour cette tranche d’âge (ex : DTPc – Méningite – Rougeole…). 

Au-delà d’un accès facilité à la vaccination, ces actionsd’aller-vers en milieu scolaire ont permis la diffusion de l’information sur les recommandations vaccinales, et une réduction des inégalités d’accès territoriales et sociales à la vaccination.

Augmentation du risque épidémique – Une vigilance à maintenir

Recrudescence des cas de rougeole

Au niveau mondial, l’OMS alertait dès février 2024, sur la rapide propagation de la rougeole dans le monde avec plus de 306 000 cas déclarés l’an dernier soit une augmentation de 79 % par rapport à 2022.

Cette hausse a également touché l’Europe en 2023 et une épidémie de grande ampleur est en cours dans plusieurs zones d’Europe. Cette recrudescence des épidémies de rougeole est notamment liée à la baisse des couvertures vaccinales constatée après la pandémie de Covid-19.

Santé publique France a annoncé 8 fois plus de cas de rougeole par rapport à 2022 (bulletin rougeole de Santé publique France, 3 avril 2024). Les 7 foyers épidémiques[3] ont concerné des établissements scolaires, des cercles familiaux, et des structures hospitalières entraînant des cas nosocomiaux, avec un âge médian de 12 ans.

22 % des cas ont été hospitalisés dont 2 personnes en service de réanimation.Les hospitalisations touchent le plus souvent les enfants de moins de 5 ans et les adultes de plus de 30 ans, mettant plus que jamais en avant la nécessité de favoriser la vaccination chez les plus jeunes avec une attention particulière pour les adolescents et jeunes adultes[4].

Augmentation des cas de méningites à méningocoques[5]

Une progression de 72 % des cas de méningites à méningocoques entre 2022 et 2023. Ces infections sont responsables de méningites très dangereuses et contagieuses, principalement chez les enfants et adolescents. En 2023, 11% des cas notifiés ont entrainé le décès. 

Ces données ont entraîné les dernières recommandations de la Haute autorité de santé*, la révision du calendrier vaccinal attendue pour juin 2024 et encouragent à renforcer le rattrapage vaccinal, notamment des adolescents contre la rougeole. Le rattrapage d’une vaccination, jamais réalisée ou incomplète, est toujours possible.

L’ARS Centre Val de Loire soutient ses partenaires pour mener sur l’ensemble de la région des actions de sensibilisation, d’information et de vaccination.


1 et 2 Extension des compétences vaccinales des professionnels de santé – Ministère du travail, de la santé et des solidarités (sante.gouv.fr)

 

[3] Auvergne-Rhône-Alpes ; Occitanie ; Centre Val de Loire ; Ile de France et Normandie

[4] Les personnes nées depuis 1980 devraient avoir reçu au total deux doses de vaccin trivalent (délai minimum d’un mois entre les deux doses), quels que soient les antécédents vis-à-vis d’une des trois maladies.

[5] Bulletin Infection invasives à méningocoque 26 mars 2024

Lieux ressources de vaccination dans en Loir-et-Cher :

Centre de Vaccination du Loir-et-Cher (Prescription et vaccination le même jour, sur place) :

  • CH de Blois – Mail Pierre-Charlot – Sous-sol, accès par le laboratoire de biologie médicale -Sur rendez-vous : 02 54 55 67 69 de 9h30-13h et 14h-16h30

PMI pour les < de 6 ans

Vaccination BCG : Service de prévention de la tuberculose et des maladies respiratoires – CLAT41 tuberculeuse – 10 rue de la garenne – 41 000 BLOIS – Tél : 02 54 78 03 09 – clat@département41.fr

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