Biodiversité en ville

Mer, une ville verte et bleue

La ville de Mer possède de nombreuses richesses patrimoniales vertes. Il faut les préserver ! Entre évolution des pratiques et des mentalités, découvrons le nouveau plan de gestion des espaces verts. 

La Tronne, affluent de la Loire, prend sa source dans la fontaine deBaudisson au nord de la ville, puis la traverse en direction du sud. Cetterivière est bordée de moulins tout au long de son cours. Ils ont participé autrefois, à l’activité économique de la ville. Sur son chemin, elle traverse des bois, des parcs et des jardins qui en font le poumon vert de la ville. 
Mer s’est construite autour de cet axe vert et bleu. Les espaces verts publics représentent une trentained’hectares. Avec 48m² d’espaces verts par habitant, la ville de Mer est dans la moyenne nationale.

Un patrimoine à entretenir pour le préserver

Ce patrimoine vert apporte aux habitants de nombreux bienfaits immatériels. Il est essentiel de le préserver, de le conforter et de l’entretenir ! Un enjeu majeur pour lequel nous sommes tous concernés. 
Nous devons faire face au réchauffement climatique et ses conséquences sur l’ensemble des populations ; qu’elles soient humaines, animales ou végétales. L’objectif est de préserver la nature de proximité. En favorisant son accroissement au profit des réserves et des sources de biodiversités, le cadre de vie des habitants sera amélioré et les îlots de chaleur réduites. 

« L’entretien de ce patrimoine estmajoritairement réalisé par les agents des services techniques de la ville qui oeuvrent au quotidien et font de leur mieux pour entretenir ces espaces. » témoigne Fabrice Blais, directeur du pôle espaces publics. 

Construction du plan de gestion 

La construction d’un plan de gestion différenciée des espaces verts a été engagé afin d’optimiser les tâches et les moyens. « La gestion différenciée basée sur le principe qu’il faut entretenir autant que nécessaire, mais aussi peu que possible. Cela implique un entretien différent selon les caractéristiques et l’usage de chaque espace. » nous explique Fabrice.
La mise en place de ce plan de gestion à l’échelle de la ville, se fera progressivement et sera évalué annuellement afin d’y apporter toutes les améliorations et modifications utiles.

Quelles sont les modifications des pratiques engagées ? 

Fauche tardive, zones d’entretiens différenciées, création de haies sèches, réutilisation des chrysanthèmes d’une année sur l’autre, végétalisation des pieds de murs… autant de pratiques qui seront mises en oeuvre dans le cadre de ce plan de gestion. 
Les équipes des services techniques mettent tout en oeuvre pour optimiser les coûts, l’action des agents, préserver et diversifier la faune et la flore des espaces gérés, pour faire de Mer une ville encore plus agréable à vivre. Découvrons quelques actions déjà engagées : 

  • La majorité des massifs de la ville est constituée de plantes non pérennes et renouvelée deux fois dans l’année pour assurer une longue période de floraison. Ce principe coûteux est aujourd’hui abandonné. Les massifs seront composés de plantes vivaces changeantes au fil des saisons. Elles seront adaptées aux conditions climatiques et pourront vivre plusieurs années. Elles prendront de l’importance d’année en année et l’entretien des massifs ainsi obtenus permettra de limiter les coûts de fonctionnement et d’investissement. 
  • Afin de contrôler la pousse des plantes non désirées dans les massifs et de conserver au mieux l’humidité, ils seront paillés avec les broyas de végétaux issus des élagages, coupes et tailles réalisés par les agents en période hivernale. 
  • L’utilisation de plantes répulsives sera également testée. Elles permettent d’éloigner les parasites et inhibe la croissance de plantes concurrentes. 
  • Certaines surfaces enherbées seront renouvelées et les pelouses remplacées par des vivaces gazonnantes supportant la sècheresse et le piétinement. Ces alternatives se couvrent également de petites fleurs ce qui accroit considérablement leur intérêt pour la biodiversité. 
  • Les pratiques de tontes vont également évoluer. La hauteur de coupe sera plus élevée. L’été, cela permettra de conserver un peu de l’humidité du sol, de limiter l’assèchement des surfaces engazonnées et enherbées et d’abriter la faune locale. 
  • Mise en place de récupérateurs d’eaux pluviales aux ateliers municipaux ou la réutilisation des eaux traitées en sortie de station d’épuration. Cela permettra de ne plus utiliser d’eau potable pour l’arrosage des végétaux et de pouvoir continuer l’arrosage lors des périodes estivales malgré les interdictions d’usages de l’eau potable liées aux sècheresses. 
  • Participation des enfants du PAJ à la construction de maisons à insectes et cabanes à oiseaux, d’ici à la fin de l’année. Ce projet sera mis en place sur les espaces végétalisés de la ville et notamment dans le cadre du réaménagement des espaces verts le long du parking de la Corbillière. 

Vers l’évolution des mentalités

Mauvaises herbes, herbes folles, plantes vagabondes, faisons évoluer les mentalités ! Souvent associées à un manque d’entretien de la ville, le développement de la végétalisation spontanée, c’est aussi ça la biodiversité !
Il est nécessaire de porter un regard nouveau sur la place de cette végétation en ville et dans notre quotidien. 
Pour ceux qui ne pourraient le supporter, rien n’interdit de s’impliquerpar des actions autonomes ou participatives et de prendre sa binette.

Comment faire ? 

Une autre façon de participer peut également consister en l’investissement de l’espace public. La plantation de végétaux ou la végétalisation des espaces publics est possible. Afin de répondre à cet engouement et aux diverses demandes déjà exprimées, la ville de Mer mettra prochainement en place un permis de végétalisation de l’espace public. 
Ce dernier permettra aux administrés qui le désirent de pouvoir investir de plantations l’espace public souscertaines conditions et dans un cadre déterminé.

Le cas particulier des cimetières

Les agents de la ville entretiennent les cimetières d’Aulnay, d’Herbilly, de Villaugon et de Mer. Ces espaces sont très minéraux et laissent peu de place au végétal et à la flore spontanée.Ils représentent une superficie de presque deux hectares.
Un désherbage alternatif aux pesticides représente une charge de travail qui nécessiterait trois agents à temps plein sur la période végétative, pour garantir un entretien irréprochable et à la hauteur des exigences des usagers. C’est pourquoi les élus et le service ont fait le choix de la végétalisation du cimetière et d’acquérir du matériel permettant d’augmenter les surfaces désherbées par un agent. 
L’automne dernier, la végétalisation du cimetière de Mer a été engagée et une zone test a été ensemencée. Une prairie spécifiquement adaptée et supportant l’écrasement et lepiétinement a été testée. L’objectif de cet enherbement est de simplifier l’entretien, de réduire les zones minéralisées du cimetière, d’améliorer les conditions d’infiltration de l’eau et d’avoir un aménagement durable et donc plus favorable à la biodiversité. L’enherbement permet également de rendre plus acceptable la présence de végétation spontanée.

« Les retours exprimés par les usagers, lors de la réunion publique du 25 mai dernier, montrent un accueil plutôt favorable de ce projet où le retour de la nature en ce lieu apporte une atmosphère plus calme, propice à la méditation et au recueillement. » explique Fabrice 

Incivilités ça suffit ! 

Ces dernières représentent une charge importante pour la ville. Les jets d’objets de toutes natures sur l’espace public et notamment dans la Tronne,la destruction d’abris bus et de mobiliers urbains… sont autant de dégradations inutiles qui font perdre aux agents un temps qui n’est pas utilisé pour l’entretien de la ville. Incivilités dont les coûts de réparation sont autant d’argent qui ne peut être investi ailleurs et au profit de tous.


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