Le Maire vous répond !

• Pourquoi n’y a-t-il pas d’aire de jeux adaptée aux enfants de moins de 6 ans à Mer ?

Nous disposons d’une demi-douzaine d’aires de jeux pour enfants sur notre commune et certaines sont adaptées dès 4 ans. Mais en effet, nous manquons d’espaces de jeux pour les tout petits. Nos prochains investissements en la matière seront orientés vers les très jeunes enfants. 

• Les commerces de notre centre-ville ferment les uns après les autres. Que faites-vous pour empêcher cela ?

Nous regrettons de voir les commerces qui ferment en centre-ville ; c’est l’une des raisons pour lesquelles nous avons choisi d’y implanter la Médiathèque, pour redynamiser le quartier. Nous organisons des événements et le marché du terroir en centre-ville. Il faut toutefois se rappeler qu’au cours des 10 dernières années, de nombreux commerces et artisans du centre-ville ont fermé car la clientèle locale ne les fréquentait plus assez. Il s’agit donc avant tout d’une problématique sociétale. Quelle que soit la commune, pour conserver les petits commerces, il est essentiel que les habitants y consomment.

• Quand la mairie contraindra t’elle les plateformes logistiques à respecter les lois environnementales qui interdisent la pollution lumineuse ?

Nous sommes intervenus auprès du président de la CCBVL pour demander une extinction de l’éclairage public sur les mêmes horaires que la ville de Mer. Ce qui est en place. Nous avons également écrit aux entreprises pour demander une diminution de l’éclairage de leurs bâtiments, mais certaines souhaitent conserver cet éclairage, nous le déplorons.

• Pourquoi n’avoir misé que sur la logistique ? La ville et la CCBVL auraient pu miser sur l’énergie en produisant pour leur consommation et pour en revendre. 

Je vais me permettre de vous contredire par respect pour le travail des élus. Depuis notre élection en 2020, de nombreux projets ont été réalisés en lien avec la transition écologique : la construction d’un méthaniseur qui fournit la consommation en gaz de la ville de Mer, l’implantation d’un champ photovoltaïque et un second en construction, qui fourniront l’équivalent de la consommation énergétique de notre ville, la rénovation énergétique de bâtiments communaux, la diminution du temps d’éclairage, la diminution du chauffage dans les locaux municipaux…

D’autre part, suite à la fermeture de l’usine EPEDA, la CCBVL a depuis 20 ans développé une zone d’activité qui a accueilli différentes entreprises. Cette politique intercommunale (et non communale), est donc en place depuis bien avant notre mandature et il est difficile d’en sortir du jour au lendemain. Vous pouvez avoir l’impression de ne voir que de la logistique car leurs bâtiments sont importants mais elle accueille également des entreprises de production et des artisans. Nous aurions nous aussi préféré attirer davantage d’entreprises de production pour notre territoire, mais les demandes d’installation que nous recevons ne sont que pour la logistique. Et il ne faut pas oublier que la logistique crée, malgré tout, de l’emploi.

• La priorité à droite rue des Mimosas n’est pas respectée par de nombreux automobilistes ; que comptez-vous faire ?

Ce quartier a été étudié dans le cadre de notre plan Mobilité. Des cédez-le-passage seront installés sur ce secteur afin de sécuriser la circulation. Dans cette rue comme dans toutes celles qui connaitront des modifications dans les prochains mois, la priorité va à la sécurisation des circulations douces, notamment piétonnes.

• Pourquoi avez-vous donné votre accord à l’installation d’un entrepôt de matières combustibles près de la gare ?

Ce projet  respecte strictement notre Plan Local d’Urbanisme. Je rappelle que l’avis du Conseil Municipal n’était d’ailleurs que consultatif, la décision finale revenant à la préfecture de Loir-et-Cher, qui a émis un avis positif. Il est trop tôt pour savoir exactement quels produits y seront stockés, mais il ne s’agira pas de combustibles. En revanche, il pourrait s’agir de papier, de meubles, de cosmétiques… 

• Pourquoi n’avez-vous pas fait refaire l’intégralité du bitume sur la RD2152, à l’occasion des travaux du rond-point de Pommegorge ?

Cette route est départementale, et les travaux qui s’y tiennent doivent donc être coordonnés avec le département. D’ici peu, un nouveau rond-point verra le jour à la place du carrefour à feux avenue Maunoury. La bande de roulement sera ainsi intégralement renouvelée entre l’espace Culturel et le rond-point de Pommegorge. Le département renouvellera ensuite le bitume entre Mer et Suèvres. Nous en aurons alors enfin fini des travaux de voirie sur cet axe, qui aura été refait à neuf et sécurisé.

• Pourquoi laissez-vous des voitures stationner sur les trottoirs rue Haute d’Aulnay ? C’est dangereux pour les piétons, les personnes à mobilité réduite, les poussettes.

De nombreuses habitations de ce quartier ne bénéficient pas de stationnement. Lorsque le quartier s’est développé, chaque foyer ne possédait en moyenne qu’une seule voiture ; aujourd’hui, la plupart en ont deux. Notre étude sur la mobilité va réorganiser la circulation et le stationnement dans Mer. Certaines actions seront rapidement mises en place mais d’autres seront plus longues, en raison des aménagements importants qu’elles nécessitent.

• Pourquoi consacrez-vous 7 millions d’euros à la construction d’une médiathèque alors que l’état de notre ville laisse à désirer (voirie, espaces verts…) ?

Une ville de la taille de Mer se devait d’avoir une médiathèque plus grande et adaptée aux animations mises en place pour nos enfants. Nous sommes subventionnés sur ce projet à hauteur de 80% et allons récupérer une partie de la TVA. Le coût pour les finances municipales n’est en réalité que d’un million d’euros environ. Par ailleurs, ce budget inclut la rénovation du bâtiment mais aussi un nouveau réseau de chauffage pour la médiathèque, la salle de la Brèche, les bureaux des affaires scolaires et l’école de la Brèche, la végétalisation de la cour, le mobilier, les nouvelles collections… Concernant la voirie et les espaces verts, nous avons réalisé depuis notre arrivée plusieurs centaines de milliers d’euros de travaux sur notre voirie et nous continuerons à rénover nos routes. 

• Je suis nouvellement installé à Mer et je ne trouve ni médecin généraliste, ni dentiste qui accepte de nouveaux patients. Comment comptez-vous résoudre cette problématique ?

C’est une problématique nationale et complexe. Nous avons accueilli deux nouveaux médecins depuis notre mandature mais l’un d’entre eux n’est pas resté.  J’ai interpellé la région et le département sur nos difficultés dans ce domaine mais à ce jour aucune proposition ne m’a été faite. C’est un sujet sur lequel je reste très attentif et je suis à l’écoute de toute proposition.